
Notre histoire,
de Mère Joséphine à nos jours
Fondée le 8 décembre 1873 à Angers par Louise Renault qui prendre le nom de Mère Joséphine, notre congrégation a évolué au fil de son histoire. Du soin des malades, à l’enseignement en passant par l’accompagnement des plus démunis, les Petites Soeurs se sont développées en France et à l’étranger, poursuivant leur mission de fraternité et de service dans la simplicité et la prière.

Mère Joséphine

Rue Saint-Aignan à Angers

La naissance de la congrégation
Notre fondatrice, Louise RENAULT, est née le 30 mars 1819 dans la commune de Morannes. Elle était de santé précaire ; pendant son adolescence, elle dût se faire soigner à l’hôpital d’Angers par les Sœurs de Saint Vincent de Paul… qui l’embauchèrent plus tard comme couturière auprès des jeunes orphelines dont elles s’occupaient.
Louise connut le Tiers-Ordre franciscain en 1855. Elle fut attirée par la spiritualité de Saint François d’Assise et devint Tertiaire Franciscaine.
En 1864, des Tertiaires unissent leurs efforts pour se dévouer plus efficacement au service des malades. Elles demandent à Louise de prendre la direction de leur petit groupe, pour une vie commune de prière et de service auprès des malades, et dans un désir de vie religieuse. L’Évêque d’Angers, Monseigneur Freppel, décide de leur donner un statut de vie religieuse. Le 8 décembre 1873, le petit groupe devient la Congrégation des PETITES SOEURS DE SAINT FRANCOIS D’ASSISE.
Mère Joséphine écrira à ses Petites Sœurs une cinquantaine de lettres, et un testament d’une grande richesse spirituelle. Ils reflètent sa vie à la suite du Christ et sa sollicitude envers ses Petites Sœurs et toute personne rencontrée. Elle meurt à Angers le 13 janvier 1889.

Un développement rapide en France et à l’étranger
Grâce à sa capacité d’accueil et de bienveillance, des vocations de tout âge et de toute origine pourront trouver place auprès de la Congrégation et s’épanouir, de même que d’autres groupes de tertiaires. Bientôt, d’autres initiatives similaires de tertiaires au service des malades et des plus démunis rejoignent la jeune fondation. La notion de garde-malades elle-même s’élargit et s’étend au service de toute personne dans la misère, les laissés pour compte de la société surtout.
La Congrégation se développe rapidement. Les premières fraternités sont fondées par Mère Joséphine autour d’Angers. Elle a très vite essaimé hors du diocèse d’Angers pour s’implanter dans d’autres diocèses. En 1936, la Congrégation envoie des Petites Sœurs en Inde. Elles quitteront ce pays en 1952. En 1951, des Petites Sœurs partent en République Centrafricaine, où elles sont toujours présentes. De 1953 à 2014, elles seront présentes en Algérie.


« Nous ne sommes rien, nous sommes les plus petites.
Il nous faut un nom qui l’indique clairement. »
Mère Joséphine







Un renouveau suite au Concile Vatican II
En 1962, s’ouvre le Concile Vatican II. Dans le souffle de renouveau qui traverse l’Eglise, les Petites Sœurs sont invitées à retourner au charisme du Fondateur afin d’adapter leur vie et leurs institutions aux nouvelles conditions de l’époque. La société vit elle-même de profondes mutations.
C’est ainsi que, portée par le charisme de Saint François d’Assise et de Mère Joséphine, leur manière d’être présentes au monde connaît des changements importants : habitat en HLM, habit civil, vente des cliniques, passation des centres de soins à des associations, travail salarié (santé, social, usines, bureaux, nettoyage, supermarchés, écoles…), participation active dans des organismes locaux, nationaux, internationaux, engagement dans le dialogue œcuménique et interreligieux.
Ce renouvellement touche aussi la manière d’exprimer notre vie fraternelle. Au sein des fraternités, les Petites Sœurs organisent des temps de partages autour de la Parole de Dieu, des temps d’échanges et de réflexion sur la mission vécue personnellement et par le groupe fraternel. Toutes les Petites Sœurs participent à l’élaboration des nouvelles Constitutions (notre règle de vie), qui seront approuvées par Rome en 1985.

Au coeur de la famille franciscaine…
Depuis les débuts, plusieurs congrégations franciscaines sont venues rejoindre la Congrégation (Douai, St Quentin, Merville, Lenne) et l’ont enrichie de leur charisme propre et de leur histoire. Fidèle à ses origines franciscaines, la Congrégation vit des liens forts avec les autres Congrégations et la famille franciscaine : Frères Mineurs, Sœurs Clarisses, laïcs franciscains.
Depuis 2010, la Congrégation est membre actif de la Conférence des Congrégations Franciscaines qui regroupe les instituts franciscains francophones. Des Sœurs de différentes Congrégations franciscaines vivent au sein de mêmes fraternités, en France comme en Centrafrique.
Depuis 2010, un groupe de chrétiens associés chemine avec les Petites Sœurs de Saint François pour s’enrichir mutuellement du charisme de la Congrégation.




Heureuses aujourd’hui !
En France et en Centrafrique, nous sommes actuellement une soixantaine de Petites Soeurs présentes dans onze villes différentes.
Portées par le trésor de Mère Joséphine et à l’image de Saint François d’Assise, nous cherchons à nous renouveler en adaptant nos formes de présence et de mission.
Au coeur des villages et des villes, dans les quartiers sensibles, dans les associations, en EHPAD, au sein de l’Eglise,… cette vie en forme d’évangile s’incarne par une fraternité entre nous et une présence fraternelle à tous, en particulier auprès des petits et des pauvres.